Il nous est difficile d’imaginer ce que Bach pouvait connaître de la France. Ses quelques voyages l’ont conduit dans des états allemands marqués par la foi luthérienne. Ses grands contemporains français François Couperin et Nicolas de Grigny, au service du Roi et de l’église catholique, se sont très peu éloignés de leur lieu de naissance.
Et pourtant le cantor connaissait parfaitement leur musique. Plusieurs éléments du style français sont manifestes dans ses œuvres pour clavier. Des titres et indications en français les émaillent. Loin d’être superficielle, sa connaissance de ce style était issue de la profondeur même des œuvres.