Gustav Mahler, alors au sommet de son talent, compose sa sombre et tragique Sixième Symphonie. Dans cet autoportrait musical, il semble prédire les malheurs que lui réserve la vie : la mort de sa fille, son évincement et son incurable affection cardiaque. Ce miroir de la vie reflète une vision parfois douloureuse de l’être humain : obsessionnel, destructeur et toujours acerbe vis-à-vis de lui-même. Le Brussels Philharmonic et son chef attitré, Stéphane Denève, révèleront toutefois l’incroyable capacité du compositeur à laisser la lumière pénétrer à travers les fissures de l’existence, à l’aide d’humour, de sincérité et d’amour.