VERVIERS | Économiser l’énergie et surtout, ne pas la gaspiller, c’est le nouveau défi de l’école communale des Boulevards, à Verviers. Elle s’est lancée dans le projet Génération zéro watt, à l’instar de nombreuses autres écoles de la région.
Arrive un moment où chaque ménage se questionne sur sa consommation énergétique et se demande surtout comment la réduire. Il n’y avait pas de raison que les écoles ne se posent pas aussi la question. Depuis 2011 déjà, le challenge zéro watt aide les écoles qui s’y inscrivent à réduire leur consommation en électricité. Comment? En faisant la chasse aux consommations cachées ou inutiles. Cette année, les écoles communales des Boulevards et Carl Grün se sont lancés dans le projet. Du côté des Boulevards, ce sont les élèves de 5e qui ont fait la chasse aux gaspillages énergétiques.
Retirer des spots quand il y a trop de lumière, vérifier qu’elles sont bien éteintes quand tout le monde quitte l’école, que les prises sont bien déconnectées… Ce sont autant de petites choses que font les élèves mais qui arrivent à un grand résultat. Déjà 37% de consommation énergétique en moins d’après les premières statistiques! Un beau résultat que l’on espère encore améliorer jusqu’à 40%.
À l’école communale Carl Grün, les élèves ont également fait la chasse aux dépenses énergétiques à l’aide d’un wattmètre et d’un luxmètre. Désormais, ils débranchent systématiquement les prises de courant des objets dont ils n’ont pas besoin.
Notre-Dame à Heusy, l’école de l’Est et celle du Nord, les Linaigrettes… Les écoles qui se sont lancées dans la démarche par le passé sont déjà bien nombreuses. Au total, ce sont 170 écoles dans la partie francophone de Wallonie qui ont participé au challenge lors des 5 saisons précédentes. Elles sont parvenues à faire jusqu’à 60% d’économie d’électricité pour une économie moyenne de 20%.
Il y a quelques années, l’Institut Notre-Dame à Heusy s’était d’ailleurs illustré en remportant une installation de panneaux photovoltaïques. Une classe de 5e année avait remporté le premier prix de la sobriété qui récompensait les établissements ayant la plus faible consommation par élève. « Au départ, nous étions déçus d’avoir réalisé «seulement» 11% d’économies. Mais après, on a compris que c’était parce qu’on était déjà dans le bon avant le début du Challenge et que nous avions la consommation la plus faible par élève», expliquait l’institutrice à l’époque à La Meuse Verviers.
Un bon geste pour le portefeuille, pour l’environnement, mais aussi pour les enfants qui deviendront les citoyens responsables de demain.
Victoria Marche
Vlan