STAVELOT | Première manche du World Endurance Championship (WEC), la course des 6 Heures de Francorchamps a vu la victoire de la Toyota pilotée par l’équipage Alonso – Buemi – Nagajima.
Avec le retrait des marques Porsche et Audi en LMP1 et sans réelle concurrence, les Toyota hybrides TS050 devaient dominer la course d’ouverture du championnat mondial 2018 – 2019: elles terminent aux deux premières places. Ce championnat, qui comptera encore sept manches (Sebring, Silverstone, Fuji, Shanghai, Francorchamps une seconde fois et Le Mans à deux reprises), ne devrait pas échapper au constructeur japonais d’autant plus que ses voitures sont très puissantes et qu’il s’est assuré le concours d’un certain Fernando Alonso. La présence de ce dernier, qui voudrait inscrire les 24 Heures du Mans à son palmarès, n’a sans doute pas nui au succès populaire de l’épreuve et les 63000 spectateurs ont dû apprécier le soleil et le spectacle offert par de splendides voitures, notamment dans la catégorie fort disputées des GT où BMW, Aston Martin, Ferrari, Porsche et Ford (vainqueur) avaient engagé des bolides. Les essais et la course ont été émaillés par les sorties de route d’une BR1 Dragonspeed et d’une Ford GT dans le Raidillon, que les voitures abordent aujourd’hui au maximum de leur puissance même si, en 2017, le pilote français Stéphane Sarrazin déclarait: « A fond dans le Raidillon, à plus de 300 km à l’heure, c’est de la folie.»
Patrice Lefebvre
Vlan