HERSTAL |
Monsieur Rodaro n’a que 2 ans et demi lorsqu’il vient en Belgique. A 14 ans, il forme une équipe de basket avec ses copains et décroche un job d’étudiant en tant que convoyeur à la brasserie Piedboeuf. Par la suite, il enchaîne avec divers petits boulots, il travaillera aussi dans un atelier géré par l’oncle de Jean Nicolay, ancien gardien de but du Standard. C’est d’ailleurs là-bas qu’il fait la connaissance de Léon Semmeling, ancien ailier-droit et seul joueur du Standard à avoir été sacré Champion de Belgique à cinq reprises. De beaux liens d’amitié se forgeront entre eux. Finalement, Paul, terminera sa carrière auprès de l’entreprise « Vanhulen » après 38 années de bons et loyaux services. Paul se passionnait de musique et de faire danser les filles lorsque le juke box émettait les derniers airs à la mode. A l’Iris, un petit café de Bilzen dans le Limbourg, l’une des jeunes filles, Godelieve, lui plait. Leur belle histoire d’amour débute.
Très épris l’un de l’autre, après presque une année de fiançailles, le 16 décembre 1967, ils convolent en justes noces. Manque de chance, la pluie tombe ! Mais, comme le dit l’expression « Mariage pluvieux, mariage heureux ». Originaire de Stockem dans le Limbourg, Godelieve a suivi des études d’hospitalière à l’école de Munster-Bilzen où elle a également obtenu un brevet en psychiatrie. C’est à l’hôpital de santé « Petit Bourgogne » qu’elle accomplit toute sa carrière. Amatrice de danse, elle prenait beaucoup de plaisir plus jeune à sortir dans les dancings. Du reste, c’est grâce à la danse qu’elle a rencontré l’homme de sa vie, celui qui allait lui donner deux beaux enfants : Patrick et Marc. À ce jour, ils sont les heureux grands-parents de Eloi et du petit dernier, Nils, né le 30 novembre dernier. Comme l’a dit l’écrivain et philosophe suisse Henri-Frédéric Amiel : « Se marier, c’est prendre la résolution de rendre heureux quelqu’un ». Cette promesse qu’ils se sont faite il y a maintenant 50 ans, ils l’honorent toujours aujourd’hui.
Vlan