BURNENVILLE |
Le 28 juin 1919, à la sortie de la première guerre mondiale, la Belgique hérite de nouveaux territoires. En tant que membre du camp des vainqueurs de la Grande Guerre, elle mérite une récompense. Le Traité de Versailles déplace les frontières. Onze communes actuelles, neuf germanophones et deux francophones, passent du jour au lendemain de la Prusse à la Belgique.
On appelle aujourd’hui ce territoire les Cantons de l’Est. Une victoire pour notre pays, mais pour ces habitants de la frontière belgo-allemande commence une nouvelle période de doutes. La plupart sont nés et ont grandi allemands. Comment trouver sa place dans cette nouvelle patrie française? D’autant que l’Allemagne continue à leur faire les yeux doux.
Entre les deux guerres, la population locale se divisera sur la question d’un retour ou non en Allemagne. Question que le Chancelier allemand Adolf Hitler tranchera en annexant ce territoire lors de la seconde guerre mondiale, envoyant tous les hommes en âge de se battre sur le front russe. De gré ou de force.
Comprendre le sentiment de ces populations à cette époque, permettre aux générations actuelles et futures de se confronter aux témoignages des rescapés, revivre les choix qui leurs ont été imposés durant cette période, c’est l’objectif de cette conférence. Par Frédéric Moray dans la salle de Burnenville le 19 mars à 19h30.
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