STAVELOT | Créer un décapsuleur à partir d’un déchet issu de la production de bière? C’est le pari étonnant des étudiants de dernière année du collège Saint-Remacle de Stavelot, dans le cadre du concours des mini-entrepreneurs. Après plusieurs mois d’étude, le décapsuleur est enfin prêt! Les étudiants étaient d’ailleurs à Bruxelles ce week-end pour le Congrès des mini-entreprises où ils se sont classés parmi les 10 meilleures mini-entreprises sur les 120 présentes.
Récupérer la drèche, ces déchets issus de la production de bière, pour en créer un décapsuleur, il fallait y penser. Et c’est justement la brillante idée des élèves du collège Saint-Remacle de Stavelot qui participent au concours des mini-entrepreneurs. Les 18 étudiants avaient dernièrement dévoilé le prototype de leur création en plastique bio mais, bonne nouvelle, les vrais décapsuleurs sont enfin disponibles!
Pour réaliser leur création, ils ont utilisé une imprimante 3D. Au total, une petite centaine de décapsuleurs sont déjà sortis de la production. «Nous avions déjà une cinquantaine de précommandes, donc une bonne partie sera déjà vendue. La production continue de tourner grâce à nos deux producteurs, l’Institut Notre Dame de Malmedy et ID2Print», explique Nicolas Schrayen, le directeur financier de la mini-entreprise.
Succès monstre au Congrès des mini-entreprises
Et ce samedi, les étudiants étaient à Bruxelles pour le Congrès des mini-entreprises. L’équipe D-Caps a été retenue parmi les 10 meilleures mini-entreprises sur les 120 présentes au sein du congrès. Elle s’est aussi classée 2ème du social networks challenge grâce à l’énorme soutient de leurs supporters sur les réseaux sociaux. «Ce congrès a permis à notre équipe d’acquérir beaucoup d’expérience, de présenter notre projet à des invités de taille comme Georges-Louis Bouchez (président du MR) ou encore Valérie Glatigny (ministre de l’enseignement supérieur) mais également aux coachs et jurys qui nous ont cotés mais aussi conseillé de manière très enrichissante. Nous avons également réalisé nos premières ventes et vu tout l’engouement que suscitent notre produit et l’histoire qu’il y a derrière celui-ci, mais surtout, de faire de notre mini-entreprise une équipe plus soudée que jamais», explique Nicolas Schrayen.
Suite au succès rencontré par leur produit, les élèves envisagent de plus en plus de continuer leur mini-entreprise après leurs études secondaires. «Le fait d’avoir concrétisé ce projet et d’avoir enfin le produit fini entre nos mains ne fait que booster notre motivation! Nous sommes passés par de nombreuses étapes et avons rencontré énormément d’obstacles. C’est donc grâce une magnifique cohésion d’équipe et à un très bon fonctionnement au sein de notre équipe que nous avons trouvé les solutions pour surmonter ces obstacles, et c’est cela qui fait notre force», concluent les étudiants.
Océane Gaspar
Vlan