MALMEDY | Une fois arrivé dans le supérieur, il n’est pas toujours évident de trouver une école de devoirs, un professeur particulier ou encore une personne qui est présente pour réaliser les devoirs avec les adolescents.
« Un de nos jeunes nous a expliqué qu’il se sentait perdu au niveau de l’encadrement de ses études secondaires car il n’y avait plus d’école de devoirs pour l’accompagner et l’aider». C’est par ces mots qu’Élisabeth Dehard, animatrice au sein de la Maison de Jeunes nous raconte comment est né le projet La Fabrik à Déclic. «On s’est lancés là-dedans il y a deux ans car on s’est dit que l’on ne pouvait pas laisser nos jeunes comme ça, surtout quand c’est eux qui nous demandent de l’aide», ajoute l’animatrice.
Depuis deux ans, La Fabrik à Déclic propose des cours particuliers de langues (anglais-allemand) et de math-sciences, à raison de trois modules de huit semaines. Et ce sont des bénévoles qui viennent donner cours à des groupes de maximum cinq élèves. Du côté des langues, c’est une ancienne enseignante qui se charge de faire la classe. Pour les maths et les sciences, c’est un ingénieur qui prend en charge les élèves. «Malgré les cours collectifs, on fait attention à chaque élève. C’est vrai que nous avons un public défavorisé mais nous sommes là pour tout le monde. Nous avons même des fils de médecin qui suivent nos cours de soutien scolaire (rires)».
Et si la Maison des Jeunes propose ces deux remédiations, c’est parce qu’elle a eu énormément de demandes. «Par exemple, notre troisième module qui commence fin mars est déjà complet». Si les jeunes éprouvent pas mal de difficultés dans ces trois matières, il semble que celles tels que le français, l’histoire ou la géographie ne posent pas de problème. «Nous n’avons quasi-pas de demandes pour ces matières. En ce qui concerne l’histoire et la géographie, on se dit que c’est aussi beaucoup de par cœur et qu’ils n’ont pas vraiment besoin de nous pour ça».
Suite au succès de La Fabrik à Déclic, la Maison des Jeunes est à la recherche de nouveaux bénévoles pour l’année prochaine afin de pouvoir augmenter le nombre de modules et pourquoi pas, de disciplines.
Océane Gaspar
Vlan