STAVELOT |
La semaine dernière, c’est à la Cité Miroir, l’espace culturel qui abrite à Liège les Territoires de la Mémoire et le Centre d’Action Laïque, que l’édition 2020 de Liège – Bastogne – Liège a été présentée. Avec, en avant-propos, la mise à l’honneur de deux champions cyclistes emblématiques de la résistance au nazisme: l’Allemand Albert Richter, assassiné en 1939 parce qu’il refusait de renoncer à son entraîneur juif, de faire le salut hitlérien et de porter le maillot à croix gammée, et l’Italien Gino Bartali qui jeta dans l’Arno la médaille que lui avait offerte Mussolini et sauva plusieurs centaines de juifs en transportant de faux papiers dans le guidon et la selle de son vélo. Quant à la 106e édition de la Doyenne, on la verra traverser Stavelot et Francorchamps et escalader le Stockeu et la Haute Levée le 26 avril prochain en début d’après-midi. Deux jeunes coureurs sont pointés parmi les favoris: Mathieu van der Poel et Remco Evenepoel, lequel a raconté être déjà venu cet hiver se préparer dans nos côtes de légende. Un anniversaire sera rappelé: celui de la formidable victoire remportée sous la neige par Bernard Hinault en 1980. Grande nouveauté 2020: le même jour, dans la matinée et pour la première fois, l’épreuve réservée aux dames viendra de Wanne pour traverser Stavelot et grimper la Haute Levée vers Francorchamps. C’est un honneur de plus. Cette course sera également retransmise par la RTBF, ce qui constitue un pas vers ce plus d’égalité que réclament la Journée Internationale du Sport féminin du 24 janvier et les habitants de la Cité Miroir.
Patrice Lefebvre
Vlan