Cérémonie d’hommage à François Bovesse

NAMUR |

Voici 76 ans, qu’à l’aube du 1er février 1944, François Bovesse, Gouverneur de la Province de Namur alors démis de ses fonctions par l’occupant, est abattu à son domicile par des collaborateurs qu’il n’a jamais cessé de dénoncer. Comme chaque année, le dimanche le plus proche du 1er février, le Comité central de Wallonie rend hommage à son fondateur. Son Vice-président, Michel Put, prononcera le discours de circonstance.

Le devoir de mémoire est un concept né après la Seconde Guerre mondiale qui confère une portée morale à la mémoire collective. Il s’agit en effet de l’obligation morale de rappeler un événement historique tragique, en reconnaissant les souffrances des victimes, afin de prévenir la reproduction des mêmes crimes.

Cette année, c’est le 75e anniversaire des «marches de la mort» et de la «libération» des camps nazis. André Grognard, Administrateur du Comité central de Wallonie et ancien professeur à l’Athénée royal lira quelques extraits du roman de Romain Gary «Tulipe» dans lequel il s’interroge sur la question: comment vivre après Auschwitz?

Anne-Claire Joachim interprétera le «Chant des marais», composé en 1933 par des prisonniers communistes du camp de concentration pour détenus politiques. Au cours des cérémonies qu’il organise, le Comité central de Wallonie veille à mettre en avant l’importance d’entretenir un devoir de mémoire auprès des plus jeunes en les associant.

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