Les arts martiaux dans la peau… et en famille

LA LOUVIÈRE |

La belle histoire de David Procureur avec le karaté a commencé il y a déjà de longues années et c’est loin d’être fini. Le Louviérois, enseigne d’ailleurs également son art désormais, mais il le pratique aussi et surtout en famille. Un véritable art de vie qui a séduit toute la famille Procureur. Rencontre.

Pas spécialement grand sportif dans l’âme à la base, David Procureur a découvert les arts martiaux sur le tard, alors qu’il approchait déjà de la trentaine. «Il y a un peu plus de quinze ans», se souvient-il. Agent de sécurité au quotidien, David cherchait une activité sportive qui lui permettrait aussi d’évoluer dans son travail au quotidien.

Avec le karaté, le coup de foudre a été immédiat. «C’est surtout avec le style que je pratique aujourd’hui, le Kyokushin, que c’est le cas. J’ai découvert ça il y a 14 ans et, depuis j’en suis complètement dingue. C’est simple, je ne pourrais pas pratiquer un autre art martial.»

L’histoire d’amour a d’ailleurs permis à David Procureur de monter en grade. Aujourd’hui ceinture noire et titulaire de son propre Dojo (il dispense des cours), le Louviérois profite des «magnifiques installations du Complexe Sportif des ascenseurs à Thieu», pour partager sa passion pour le Kyokushin avec des élèves de tous âges. «Le plus jeune à quatre ans et la plus âgée, qui est ma maman, en a 73.»

Car les sports de combat, c’est une histoire de famille chez les Procureur. Christiane Harvent, la maman de David a découvert la discipline il y a deux ans et fait déjà «des choses exceptionnelles» qui lui ont notamment valu un mérite sportif de la Ville du Roeulx. L’épouse du karatéka et ses enfants sont aussi des adeptes. «Avec mon épouse, on pratique ensemble depuis 14 ans et ça a clairement renforcé nos liens. Et nos deux filles et notre fils ont suivi le mouvement.» Autour d’une philosophie commune, d’un crédo qui réunit d’ailleurs chaque semaine les fidèles du Dojo de David Procureur: «Forge ton mental, ton corps, ton respect».

«Et ‘OSU’ comme on dit en language Kyokushin», conclut-il. Un terme à la fois utilisé pour saluer, pour marquer son accord ou pour complimenter son adversaire. Un terme à la fois vaste et empli de respect, qui résume à merveille l’amour de David Procureur et de ses partenaires de tatami pour la discipline…

P.G.

Pour en savoir plus ou pour prendre contact avec David Procureur: procureurdavid@gmail.com ou 0486/62.91.34