Des oiseaux du monde entier réunis

PÉRUWELZ | Le Pinson des Frontières propose sa 56e exposition ornithologique ces 9 et 10 novembre, à la salle des Sports de la Verte Chasse.

Au programme, quelques grandes classes, avec les inévitables canaris de couleur (jaune, blanc, vert, bleu, argenté, pastel, opale, satiné, rouge) mais aussi les canaris de posture (border, gloster, bossu belge, lancashire…) sans oublier les exotiques. À cela s’ajoutent les perruches, les oiseaux indigènes, hybrides… «Il risque d’y avoir un peu de bruit», sourit Michel Liénard, président du Pinson des Frontières et grand connaisseur du monde des oiseaux. «Pas moins de 1500 oiseaux seront exposés durant deux jours. Les exposants sont là pour vous guider, vous conseiller. Attention, tous les oiseaux ne sont pas à vendre. Un couloir spécial est réservé à la vente.»

Des juges spécialisés sont chargés de coter ces spécimens. Seront pris en compte la couleur, le maintien, la taille, la forme, le plumage, la condition générale. «Chaque catégorie aura ses champions! Des récompenses spéciales seront offertes aux éleveurs. Tous les oiseaux sont placés dans des cages identiques.»

Voilà qui ajoutera une dose de suspense au ravissement de ces beaux volatiles. Michel Liénard, d’ailleurs, est éleveur. Chez lui, c’est un peu la caverne d’Ali Baba des oiseaux. «J’en dispose de 500! J’ai aménagé une partie de mon garage afin qu’ils puissent bénéficier du confort nécessaire. Cela prend du temps et demande de l’investissement. Mais, c’est comme toute passion. Quand on aime…»

Michel apprécie et les visiteurs de l’expo le lui rendent bien. Des exposants se déplacent de toute la Belgique ou de France. Les entrées se comptent par centaines. «Les connaisseurs sont déjà assez nombreux dans notre région. À eux s’ajoutent tous les curieux. La bourse attire les enfants et les parents. Il faut compter entre 15 et 25 euros pour un joli canari. Ensuite, il faut lui offrir tout le confort. Comme un autre animal domestique, l’oiseau demande de l’attention. Les prix peuvent passer du simple au triple. Je pense au bouvreuil qui avoisine les 800 euros!»

Massimo Di Emidio

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