Le Square Kennedy a fêté ses 50 ans

CINEY |

Il y a 25 ans, un quartier atypique Cinacien en forme de cul-de-sac dénommé le Square Kennedy était en fête en présence de ses premiers habitants et de ceux qui y étaient nés. 25 ans après, si 18 d’entre eux sont décédés, ce Square, a fêté son demi siècle d’existence sous un soleil estival, en présence des familles et des amis du Square.

Au programme de la fête, concoctée par 4 du Square qui y ont vécu toute leur jeunesse (Gaëtan Gérard, Laurence Daffe, Bernard Hermant et Renaud Delieux), une messe pour les défunts du square à Biron célébrée par le doyen Renard, des discours en présence de Marie-Jeanne Cosse (épouse de l’architecte), apéro et repas au restaurant à deux pas du Square.

Pour Renaud Delieux, parlant au nom du comité «On dit qu’on est du Square, on habite au Square, on vient du Square avec une certaine fierté! Tout cela n’est pas du hasard, 5 décennies aux cours desquelles ce quartier a pu montrer sa personnalité et cela grâce à sa structure, son architecture et des habitants.» Il a ensuite détaillé son histoire: «En 1968, à Ciney, 19 maisons attendent leurs jeunes habitants. En octobre, 19 foyers avec 17 enfants âgés de 14 ans à 2 mois y arrivent. L’inauguration eut lieu en octobre. L’architecte, Jean Cosse, Cinacien d’origine, s’est inspiré du béguinage de Bruges pour le créer en mettant notamment les habitants au cœur de son projet. Le conseil communal, présidé à l’époque par Victor Barbeaux, décide de lui donner un nom international, Kennedy! Les nouvelles naissances ne tardent pas avec 13 nouveaux de 69 à 75. D’autres suivront en 83, 85, 86 et 92. Ce cul-de-sac va être un terrain de jeu extraordinaire dans lequel les enfants vont profiter de chaque espace et permettre de nombreuses fêtes et repas rassemblant tous les habitants de manière conviviale. C’est autour et dans les ronds que les jeux vont se dérouler. Ils seront un élément rassembleur. Balles de tennis, cordes à sauter, vélos, trottinettes, go karts, pelles, seaux, piscines, traîneaux et ballons se retrouveront dans tous les coins du quartier. Dans les années 80, pour beaucoup, c’est l’adolescence et l’été, on discute tard sur les ronds! Comme partout, la population du Square change un peu, les jeunes s’installent ailleurs, pas toujours très loin!»

JMD