ROCHERFORT | Le réalisateur a suivi dans leur quotidien des enfants du centre d’accueil «Le relais du monde» de Natoye, Ils viennent d’Afghanistan, d’Erythrée, d’Irak ou de Syrie, et ont un point commun: ils ont fui la guerre, la persécution ou des situations d’extrême pauvreté.
Ayant fui avec leurs proches, ils y sont en attente d’un «positif», autrement dit d’une décision favorable du Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA) chargé d’examiner le bien-fondé de leur demande d’asile et de statuer sur leur cas. Entre l’école, où ils apprennent entre autres à parler et lire le français, et le centre où ils se font rapidement de nouveaux amis, la vie quotidienne de ces enfants reste profondément marquée par un déracinement brutal, le traumatisme du voyage ainsi que les violences et exactions subies dans leurs pays d’origine.
À l’heure où la question de l’accueil des réfugiés se pose de façon cruciale suite à la recrudescence des conflits et actes terroristes dans le monde, et dans la mesure où cette question se trouve au cœur d’une actualité très souvent dramatique, ce film à hauteur d’enfants représente une occasion unique de sensibiliser le public scolaire au parcours de survie entamé par des migrants simplement en quête de sécurité pour eux-mêmes et leurs familles. Je n’aime plus la mer offre en outre une belle opportunité pour les enfants et jeunes adolescents de découvrir le documentaire et ses spécificités.
Vendredi 27 septembre à 19h30 – Centre Culturel de Rochefort – Gratuit
Vlan