Les bonnes adresses de Myriam Leroy

BLOG & ARTICLES  mardi 21 juin 2011 Virginie V.G.

Pour cette deuxième édition de "Les bonnes adresses de ..." nous avons demandé à Myriam Leroy, connue pour ses chroniques sur les ondes de PureFM et pour ses excellents billets dans la presse belge de nous ouvrir son carnet d'adresses.

Myriam Leroy Qui es tu ?

Myriam_Leroy_2_medium.jpgUne journaliste freelance de 29 ans, bruxelloise depuis quelques années, piétonne, vaguement saltimbanque, et surtout hédoniste.

Tu ne serais pas un peu notre Zemour ou Guillon belge ?

Surtout pas Zemmour, dont je n'aime pas le parti-pris systématiquement méchant (et la propension à taper sur des gens déjà à terre)... Quant à Guillon, jamais je n'oserais me comparer à lui! Je n'ai pas vraiment de modèle à penser ni à faire, j'écris juste ce qui me passe par la tête, en essayant de trouver un équilibre entre mauvaise foi crasse et angle journalistique: c'est plutôt un boulot de trapéziste (j'vais dire)! Le but ultime de tout cela étant sans doute de dire qu'on peut être soi-même, avoir des opinions qui ne vont pas dans le sens du vent, et ne pas être un paria.

Pourquoi aimes-tu être journaliste, faire de la radio ...

Parce que j'ai du mal à la fermer, il faut toujours que j'aie un avis sur tout et que j'en fasse profiter les autres –qui ne se privent d'ailleurs pas pour me dire tout le mal qu'ils en pensent, j'adore ce ping-pong. Qu'il concerne d'ailleurs des faits de société très sérieux (cfr un webdcu sur l'avortement que je viens de terminer) ou des futilités. Parce que j'adore écrire, et que je suis encore persuadée que le journaliste a le plus beau et le plus utile métier du monde (avec les boulangers qui font du pain au levain, bien entendu.)

Où peut-on te croiser habituellement ?

A Ixelles... Je remarque que je sors rarement du périmètre situé entre la Place Flagey et le Cimetière d'Ixelles –on pourrait y passer toute une vie sans en franchir les frontières, tant tout est à portée de main. Sinon, dans les tram 25 et 7, et dans les bus 71 et 95, où je perds une grosse partie de mon temps (merci l'iPod pour tes services rendus à ma santé mentale).

Tes 5 adresses incontournables à Bruxelles ?

Sérafine – Avenue Buyl, 104 à Ixelles. Resto rital sans pizza à la carte, qui propose une cuisine authentique, délicieuse et pas chère dans un décor de brocante. C'est l'un des secrets les mieux gardés de la gatronomie bruxelloise –on y croise une foule de people "incognito".

Cheep – Avenue des saisons, 100 à Ixelles. Petite boutique de fringues où tout fait envie. C'est pas donné mais ça vaut la peine d'y faire un tour, les pièces sont uniques (ou presque) et l'assortiment change souvent.

Bar du marché – Place Flagey, 1, à Ixelles. Long bar sombre, enfumé et bondé, qui passe toujours de la bonne musique, et dans lequel on se surprend à danser passé une certaine heure. Et le midi, on y mange pas mal du tout.

Parc de l'Abbaye de la Cambre – Un oasis de calme et de délicatesse en pleine ville, une sorte d'anachronisme au pied des buildings, des bancs de bois et de la pelouse où se prélasser avec un bon bouquin en été... Un petit paradis toujours à peu près désert.

Botanique – Rue Royale 236, 1210 Bruxelles. Quand un concert formidable se termine, et qu'on s'enfile quelques bières sur la terrasse surplombant les jardins, la soirée prend un goût d'Eden.

Et les "Myriam Leroy n'aime pas" ?

Pixel Wine Bar : le cadre est canon (avec les milliers de petits pixels en tissu de Charles Kaisin), mais si ce qu'on recherche, c'est le Wine, vaut mieux passer son chemin. Choix très restreint et serveuses incapables du moindre conseil (et du moindre sourire).

La chaussée d'Ixelles dans son intégralité. Ou comment transformer une après-midi de shopping en torture médiévale. Trop de monde, circulation anarchique, vendeuses globalement toutes désagréables. De quoi presque regretter la Rue Neuve. J'ai dit « presque ».

Les Jeux d'hiver. Bon, là j'avoue, je critique sans connaître. Je me fais un point d'honneur de ne jamais y mettre les pieds de ma vie. Parce que je déteste les ghettos, et les accents chuintants de fonds de château.

Virginie V.G.

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